• " [...] et ainsi, à chaque fois que ton nom sera prononcé, il sera sanctifié sur l'onirique autel d'une lectrice hystérique en plein trip poétique. "


    I Haruki Murakami

    Né à Tokyo en 1949, HM est le traducteur japonais de Scott Fitzgerald, Raymond Carver et John Irving. Il s'est expatrié en Grèce, en Italie, puis aux Etats-Unis et, en 1995, il décide de rentrer au Japon après le tremblement de terre de Kobe. HM a rencontré le succès dès la parution de son premier roman Ecoute Le Chant Du Vent (1979), qui lui a valu le prix Gunzo. Suivront notamment Chroniques De L'Oiseau à Ressort, Au Sud de la Frontière, A l'ouest du Soleil, Les amants du Spoutnik, Kafka sur le Rivage et le Passage de la nuit. Son dernier ouvrage, Portrait de l'artiste en coureur de fond, a paru en 2009 aux Éditions Belfond. Plusieurs fois favori pour le prix Nobel de littérature, HM est aujourd'hui un auteur culte au Japon et son oeuvre est traduite dans plus de trente pays."


    II Quatrième de couverture:

    Conteur hors pair, HM explore dans ces 23 nouvelles délicatement ciselées, une multitude de mondes oscillant perpétuellement entre réel et rêve. Parmi ces vies suspendues, de troublants portraits : Un homme d'affaire hanté par son premier amour, un couple adultérin réfugié sur une île grecque, un homme obsédé par les spaghettis, ou encore un gardien de nuit poursuivi par son reflet... Qu'ils guettent un présage ou un miroir, la mort ou un kangourou, tous sont empreints d'une mélancolie poétique qui fascine et résonne en chacun de nous.


    III Well ?

    a) Style:

    Je ferais court parce que j'ai déjà évoqué le style de Monsieur Murakami ici.
    C'est quelque chose de très propre et net, une rigueur qui est là comme une armature pour les phrases. Et puis il y a ce côté onirique, très imagé qui s'enroule comme un serpent de fleur de cerisier. L'air de rien on vous cache des choses pour ne les révéler que plus tard, au moment opportun. Le vocabulaire est très soigné, les dialogues évoque toute la retenue nippone : parler peu mais juste.
    C'est tout simplement un régal, rare sont les auteurs contemporains à avoir encore un peu de dignité et de beauté dans leurs écrits (oui je radote).


    b) Histoire :

    Oh ces histoires... De vrais merveilles, une pureté, une douceur, un rêve sans fin, parfois des situations sans queues ni têtes, de la tristesse aussi, mais surtout de l'espoir et de la beauté.
    Je n'ai pas aimé les 23, certains m'ont déçues, parce que je m'attendais à tout autre chose et que parfois on n'oublie qu'avec Murakami il n'y aura pas de zombie sortant d'un placard en dégobillant partout (lire du Brussolo et du Murakami en même temps ce n'est pas un bon mélange de genre). Donc en autre l'Avion et Le Miroir je n'ai que très moyennement aimé, le reste c'était juste trop bon.


    IV Et donc ?

    Et donc il faut le lire de toute urgence, pour tous ceux qui ont besoin d'une pause douceur et contemplation dans leur vie qui va trop vite. Du très bon bouquin encore, divin.


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  • Lorsque j'appuie sur play, c'est que j'ai besoin de m'échapper très loin et très vite, avant de céder à l'envie de lâchement me balancer par une fenêtre.

    Ce long riff lancinant est un peu comme un couteau au creux de ma chair, maintenu par une main experte, agile et vibrante. Mon cœur cogne au rythme de la double pédale, longue arythmie, j'angoisse comme si la dernière seconde allait être létale, fracassant brutalement ma pompe cardiaque contre un mur de silence.
    Les cris du publics résonnent comme si l'univers entier entrait en communion avec mes tympans, ma vie galope à toute vitesse sous mes yeux, enfin non ce n'est pas ma vie, ce sont des fragments d'existences inconnues, je suis tombée dans un film dont la bande serait sortie des rails et aurait ensuite chu dans un sac de milliers d'autres bobines.
    Lorsqu'enfin le chanteur délite sa litanie, je défaille et mon cerveau devient caisse de résonance, chaque onde se répercutant à l'infini, détruisant neurone après neurone ma volonté d'exister, désinhibant des pulsions cachées. Mon corps est suspendu entre deux atmosphères, ployant sous cette implosion générale, mon âme emprisonnée dans ce caveau chante en cœur avec un singer charismatique et sexy. J'assiste impuissante à cet abattement général, ma volonté se dénature, j'aimerai me disloquer dans ce dernier accord, écho parti à la conquête de l'espace.

    3:58 d'orgie cérébrale, de rêve éveillé, d’éden secret, de dédoublement de personnalité... La 59ème seconde est un abîme de silence, à l'instant où j'atteignais les étoiles, tractée par une chaine dure et tendue je redescends de 1000 atmosphères à la vitesse de la lumière. Un sol hostile et rocailleux m'attend les bras tendus, comme un passé enfoui depuis des années qui revient soudain vous attraper la gorge, un rictus dégueulasse de satisfaction flottant sur les lèvres.
    C'est à cet instant que la dislocation arrive, lorsque telle une comète de cristal vous embrassez la terre, baiser fougueux aux relents de soufre. Terrible moment où chaque os se brise en milliers de morceaux, les entrailles éclatées en une vaste flaque gerbante de merde et de sang, éclaboussant l'herbe grasse et pesticidée. Le ciel est gris au dessus d'un être désintégré qui aimerait pleurer sans pouvoir le faire, étendu dans la réalité, gangue bitumée d'inhumanité.


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  • Dans un tout autre genre, :WUMPSCUT: .



    Long before you appeared
    We remained in our graves
    Then T.G. brought the change
    The extent for the goth

    Now you have caused

    Homo Gotikus
    Homo Gotikus
    Homo Gotikus
    Homo Gotikus
    Homo Gotikus Industrialis, Industrialis
    Homo Gotikus Industrialis, Industrialis
    Homo Gotikus Industrialis, Industrialis
    Homo Gotikus Industrialis, Industrialis

    STOP
    FEEL
    YOU'RE
    REAL

    Now you meet in the hall
    In the pot, dirty vault
    Gathering for the thing
    You'll prevail; you're aware

    Now you choose
    Now you choose
    Now you are...

    Homo Gotikus
    Homo Gotikus
    Homo Gotikus
    Homo Gotikus
    Homo Gotikus Industrialis, Industrialis
    Homo Gotikus Industrialis, Industrialis
    Homo Gotikus Industrialis, Industrialis
    Homo Gotikus Industrialis, Industrialis

    Stop
    Homo Gotikus


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  • I Poppy Z. Brite

    Folio SF: Née en 1967 aux Etats-Unis, Poppy Z. Brite développe très tôt un goût pour les histoires étranges et morbides et publie, à 18 ans, sa première nouvelle dans le magazine The Horror Show. Encouragée par Douglas E. Winter, éditeur et biographe de Stephen King, elle quitte le lycée pour se consacrer à l'écriture de son premier roman, Âmes perdues. Le succès tarde. Pour gagner sa vie, elle multiplie les petits boulots: serveuse, strip-teaseuse, mannequin... En 1992, Courtney Love, la veuve de Kurt Cobain, la contacte pour lui demander d'écrire sa biographie. Amusée, Poppy accepte. Autre commande, un éditeur lui propose d'écrire un roman tiré de The Crow. En 1994, le British Fantasy Award récompense son oeuvre provocante. Devenue l'un des chefs de file de la littérature underground et gothique, elle vit aujourd'hui à la Nouvelle-Orléans avec ses nombreux chats et son mari.




    II Résumé :

    A quinze ans, Nothing, adolescent rebelle et mal dans sa peau, s'enfuit de chez ses parents. Sa route croise celle des Lost Souls, créatures étranges, vêtues de noir, qui boivent une liqueur au goût de sang. Insatiables, sensuels, sauvages, ce sont des prédateurs sans loi qui n'obéissent qu'à leurs instincts. Avec Molochai, Twig et Zillah, Nothing part en quête d'amour, de sexe et de violence au son de longs riffs lancinants dans les boites punk de la Nouvelle-Orléans et découvre la vérité sur ses origines...
    Poppy Z. Brite nous entraîne dans un univers noir où les vampires profitent de leur immortalité pour s'adonner à toutes les perversions et braver tous les interdits de la société puritaine américaine.

     

    III Qu'est-ce que ça vaut ?

    Puis-je répondre tout de suite: "De l'or ?"

    a/ Style, structure.

    Poppy Z Brite a un style bien à elle, les structures de phrases sont sans fioritures, mais la tournure est là.
    Il y a toute une maîtrise de la vulgarité et du vocabulaire: Il y a de la vulgarité oui, mais pas partout à toutes les sauces. C'est un outil utilisé à très bon escient pour renforcer certains personnages bourrins (Steve, Molochai et Twig entre-autre), ajouter un brin de panique et de force à certaines situations, mais ne constitue pas tout le livre, et ça c'est vraiment bien. Beaucoup trop d'auteur restent dans un registre vulgaire sans rien en tirer, ici elle définit une personnalité, une façon de pensée. On retrouve cette vulgarité dans les dialogues d'un peu tout le monde, comme on le retrouverait chez un peu tout le monde en vrai, sans compter que nous sommes dans le milieu de la rue, bien loin des convenances et du puritanisme poli que l'on emploie avec son voisin.
    A l'inverse, Poppy manie très bien le langage plus soutenu et le vocabulaire onirique (par exemple) pour mieux nous faire apprécier des personnages comme Ghost, et ses rêves délirants, aussi doux que cruels et terrifiants, ou souligner avec délicatesse la subtilité des relations si spéciales de ce roman.

    C'est efficace, facile à lire. Nous avons un vocabulaire riche, mais qui s'insère avec douceur et simplicité, c'est donc un livre accessible pour le petit lecteur, tout en restant assez sophistiqué pour le lecteur plus chevronné. On sent que l'auteure a de la culture (j'y reviendrais dans le fond), qu'elle sait de quoi elle parle, et qu'en plus elle le fait bien.


    b/ Le fond, l'histoire.

    C'est une belle histoire, avec ce qu'il faut de beauté pour vous laissez suspendu au-dessus des pages l'ai songeur (Ghost et Steve un lien si étroit et pur), mais aussi assez de tristesse pour vous faire monter les larmes aux yeux (Ghost m'a particulièrement remuée, du début à la fin), assez de suspens pour vous tout vous faire oublier et continuer de tourner les pages encore plus vite (à chaque nouveau chapitre, on reste sur la fin du précédent, et ainsi de suite, c'est à se maudire de lire aussi lentement), assez de terreur pour vous agrandir les yeux (ya surtout un passage où j'ai flippé, deux indices: Ghost et Armoire), assez de sensualité et de sexe cru pour vous mordiller les lèvres, et enfin assez d'action et de réalisme pour vous construire un rêve éveillé sans défauts.
    C'est un peu tout ça. Ça et des personnages attachants, de la violence, du sang, et du désespoir.

    Il y a aussi le milieu dans lequel les personnages évoluent, celui de la musique gothique par excellence (Sixiousie, Bauhaus) et des soirées punk telles que les goth' et punk de la première ou deuxième génération ont pu les connaître, loin des soirées elctro/EBM que l'on connaît aujourd'hui. On y retrouve le cliché habituel du troupeau d'adolescent qui se cherche, à coup de drogue, de sexe et de musique, de nuits sans fin, mais on y retrouve aussi l'essence de la culture goth': La musique. Poppy connaît bien ce milieu, et nous le fait partager.

    Les liens entre les personnages sont fouillés, on est loin de la romance à deux francs avec de la guimauve qui coule partout, nous sommes dans l'amour pur, violent et passionnel.

    De même, oubliez les histoires classiques de vampires, c'est une version du mythe étoffée, sous un autre angle, décalée. On retrouve l'aspect habituel du décadent immortel invulnérable, mais on occulte le côté transformation à coup de transfert de sang, pour quelque chose de plus vraisemblable: Une race à part, qui naît (de manière particulière certes) et grandit jusqu'à un âge de beauté et de maturité avant de s'arrêter de vieillir. Il y a aussi plusieurs types de vampires, plus ou moins vicelards dans leur manière de tuer (enfin non, se nourrir). Honnêtement je n'ai pas eu l'impression de lire de la légende vampirique mâchée et remâchée, j'ai eu la sensation qu'on me contait une histoire dont je connaissais quelques éléments, mais c'était une histoire nouvelle, j'en savais assez pour ne pas me poser de questions techniques ("mais qu'est-ce qu'un vampyr ?"), tout en découvrant quelque chose de nouveau.


    IV J'achète ?

    Oh oui ! Je le conseille à tous ceux qui apprécient les fictions gardant un bon pied dans la réalité, ceux qui souhaitent lire une histoire triste et extrêmement touchante, ceux qui aiment les vampires et tous ceux qui n'aiment pas les mièvreries de Twilight !


    J'ai adoré, et je classe directement ce bouquin dans la catégorie Culte, parce qu'il le vaut largement.


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  • C'est la première fois que je mange suédois, bilan mitigé.


    I Laaaaars

    En fait Lars est un peu schizo sur les bords:

    Lars Kepler est le pseudonyme du couple d'écrivains Alexander et Alexandra Abndoril (mais c'est un nom d'elfe...). Mariés dans la vie, ils ont écrit plusieurs romans chacun. Best-seller en Suède, en cours de traduction dans plus de trente pays. L'hypnotiseur est leur premier roman à quatre mains. Une seconde enquête de l'inspecteur Joona Linna, parue en Suède au début de l'été 2010, a pris directement la tête des ventes.

    Je n'aime pas les bio du type "ils sont premiers des ventes" blabla "200 000 exemplaires vendus" blabla. Premièrement c'est extrêmement pompeux et ça me donne l'impression d'être aussi intelligente qu'un mouton laineux: 200 000 personnes l'ont acheté, donc je dois l'acheter aussi. Ensuite ça pue le biographe en mousse pas foutu de trouver quelque chose à dire d'intéressant mis à part sa petite suite de statistiques à la mort-moi-l'noeud. Vous savez quoi ? Abstenez-vous quand vous n'avez rien à dire.


    II Résumé

    Erik Maria Bark, un psychiatre spécialisé dans le traitement des chocs et traumas aigus, a longtemps été l'un des rares véritables experts de l'hypnose médicale.
    Jusqu'au jour où une séance d'hypnose profonde a mal, très mal tourné. Sa vie a frôlé l'abîme et, depuis, il a promis de ne plus jamais hypnotiser. Dix années durant, il a tenu cette promesse. Jusqu'à cette nuit où l'inspecteur Joona Linna le réveille. Il a besoin de son aide. Josef, un adolescent, vient d'assister au massacre de sa famille. Sa mère et sa petite soeur ont été poignardées, mutilées et dépecées sous ses yeux.
    Le corps lardé de centaines de coups de couteau, Josef vient d'être hospitalisé, inconscient et en état de choc. Mais il est le seul témoin du carnage et Joona Linna, pris dans une course contre la montre, veut l'interroger sans tarder. Car tout indique que l'assassin est maintenant aux trousses de la soeur aînée de Josef, mystérieusement disparue. Et pour lui, il n'y a qu'une façon d'obtenir un quelconque indice de l'identité du meurtrier : hypnotiser Josef.
    Tandis qu'il traverse un Stockholm plus sombre et glacial que jamais, Erik sait déjà que, malgré toutes ses protestations, il brisera sa promesse pour tenter de sauver une vie. Ce qu'il ne sait pas, c'est que la vérité que porte Josef va changer sa vie. Que son fils est sur le point d'être enlevé. Et qu'en réalité, c'est pour lui que le compte à rebours vient de commencer. Intrigue implacable, rythme effréné, richesse et complexité des personnages, écriture au cordeau, tout concourt à faire de L 'Hypnotiseur un thriller unique.
    La première enquête de l'inspecteur Joona Linna fait date.

    Le résumé aussi est pompeux... "thriller unique", c'est un thriller banal avec une histoire pas trop dégueux mais une intrigue qui traine... On est loin du bouquin de la décennie.


    III Critiquement votre

    a) Le style

    C'est très froid, on est dans le récit d'action qui enchaine vite, les actions sont d'ailleurs bien décrites. Tellement bien décrites que lorsque qu'arrivent les moments de calme et d'interrogations la narration patauge un peu dans la semoule, si l'on ajoute à cela les difficultés de l'histoire dans ces mêmes moments on obtient un point très très négatif.
    Je ne m'attarderais pas une heure là-dessus, c'est un style contemporain, simple mais assez efficace et suffisamment riche pour prétendre à une bonne écriture.


    b) L'histoire

    C'est une bonne histoire, enfin j'ai accroché. C'est assez mystérieux et sanglant au début, il faut un peu de temps pour s'adapter au côté nordique, surtout les prénoms: A chaque fois que l'inspecteur était nommé (Joona) je devais me battre contre mon cerveau pour produire une image d'homme et pas de femme... Mais bon dans 3 ou 4 bouquins suédois je serais rodée.
    Il y a énormément d'action et de rebondissement dès le début, ça s'amollit un peu au milieu, reprends et puis sur la fin, c'est un peu n'importe quoi, enfin pas n'importe quoi non, disons que c'est un peu brouillé. L'intrigue repose sur un suspens assez fort, tellement fort que j'ai bien failli m'endormir dessus... On a une histoire de dingue mais le suspens est mal géré: Les moments de doutes et de questionnement du couple me paraissaient long et fastidieux, les fausses pistes c'est bien, mais trop long ici. Sur les 500 pages du bouquins j'en virerais bien 100 ou 200...
    Je suis bien consciente que le couple s'égare, peine à démêler la situation mais je trouve que c'est trop, à côté de mon chouchou Serge B. ça ne vaut pas grand chose. Qui plus est avec l"amollissement du style au même instant, autant gober un somnifère (hein Erik ?) ; ce ne sont vraisemblablement pas des écrivains capables de s'épancher en description ou de soutenir un passage de réflexion et c'est dommage.
    Sur la fin, les dernières actions sont difficiles à bien concevoir: plus j'arrive à la fin plus je lis vite, du coup j'ai un peu lu en diagonale la baston dans le bus, moment où la narration devient un peu confuse. Beaucoup de choses se déroulent au même instant, il n'est pas facile de tout intégrer.
    Tout n'est pas à jeter quand même, je salue la petite révélation à la fin du long passage tout fade, qui m'a permit de sursauter et continuer ma lecture avec plus d'intérêt. L'histoire en elle même est tordue, agréablement tordue, parce qu'on ne s'attend pas du tout à ça.


    IV Conclusion

    C'est un bon bouquin, sans ce problème de ramollissement au milieu je l'aurais bien installé près des autres livres divins, malheureusement on y est pas tout à fait. Almost !


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